On est bien chez soit ! [ libre ]

Mes yeux commençaient à s'entrouvrir doucement. Les legers rayons du soleil venaient me caresser le poil. C'était vraiment très agreable. Je finis par ouvrir les yeux. Je clignai plusieurs fois, pour mieux voir. Je claquai des dents legèrement, je n'aimais pas le matin, enfin surtout se reveiller ! Mais j'était plutôt de bonne humeur aujourd'hui. Je dressai ma tête, vers le ciel, mon petit nez rose se mit à sentir l'air, l'air frais du matin. Les saveurs de la rosée se collaient à ma langue, et je goutai à ce gout qui n'était pas deplaisant. Je me gratai le dos, tout en m'étirant davnatage. Je baillai à tire d'aile, on avait pu voir mes dents, usées par les vegetaux. Je me levai et commençai à faire ma toilette. Hop, fini, je fis un pas tout en m'étirant les patounes de derrière. J'emis un petit gloussement de contentement. Mes petites patounes, tambourinaient le sol dur. Quelques feuilles étaient tombées.

Je les grignotai legèrement.Je regardai les alentours, personne en vue. Je continuai ma route à la recherche d'une petite flaque d'eau, pour me rafraichir. Mes oreilles tremblaient à chaque fois que mes patounes touchaient le sol. J'emis un second couinement, pour avertir les alentours, que j'allais boire. Je m'approchai doucement de la flaque, je baissai ma tête, et commençai à lapper cette eau au gout de terre. Je levai la tête, j'emis encore une fois un couinement, mais cette foi-ci il était beaucoup plus fort, il avait des accents superieurs. J'affirmai mon statut de Chef. J'étais le Chef i mon chemin à la recherche d'un casse croute à me mettre sous les dents. En marchant les petites feullies craquaient sous mon poids. J'étais comme même pas gros hein, mais j'etais bien bati, rempli de muscles quoi ! J'humai l'air de mon nez rose, je sentai une delicieuse odeur de feuille de groseille. J'accelerai le mouvement. J'avais faim ! Hop, je me mis sur les patounes arrières faisant le beau, j'attrapai une feuile, entre mes incisives. Miam ! couinai-je. Je me régalai.

Jour apres jour, je commençais à me rendre compte que mon moral s'envolais petit à petit. Pourquois ? Je ne veux pas deprimé, je doit être la, pret à proteger, ou même nourir ma famille, mais .. qu'elle famille ! Ou est elle. Je sentais en moi une droloe de sensation. La tristesse, le desarois, m'envahissait. Je ne voulais pas je me debatais dans mon sommeil. Peut-être c'était la fin, la fin de tous de mon existence ... NON je ne voulais pas ! Je serais les dent, je serais mes pattes scontre mon corp blanc.

Je me levais j'ouvrais les yeux tous étaient blanc, tous étaient si blanc. Comme moi. Il n'y avais rien ici; juste des feuilles mortes. J'en prit une et l'admirais, qu'elle était ... elle serait bien mieux dans mon bidon je l'avalai, d'un coup. J'emit un couine ment à la recherche d'une réponse , à la recherche d'un compagnon, à la recherche d'une famille ...